Presse

Critiques

Le principe d’une détonation suivie d’une cellule perpétuelle, pour ne point dire obsessive, s’y vérifie à plusieurs reprises, opérant diverses mutations en son sein, selon une évolution interne qui peut aller jusqu’à relancer le processus en plein vol. Après quatre phases, une transition semble vouloir installer autre chose. Il n’en est rien, jusqu’en la relative fragmentation du piano la ritournelle revient, avec ses surplaces, ses routines, ses crispations, ses mélancolies et peut-être même ses illusions. Au fil de ponctuations de plus en plus tranchantes du piano et de la percussion, une palilalie absorbe l’écoute dans une velléité d’insistance sans qu’en émerge jamais quelque babil.

Bertrand Bolognesi
Anaclase, nov. 2022

Invention et séduction opèrent dans Fragments d’opale pour piccolo (Jérémy Fèvre) et tambour du jeune Adrien Trybucki qui puise à la tradition coréenne du Sanjo (musique chamanique) pour ce duo où les deux partenaires sont tout à la fois autonomes et complémentaires.

Michèle Tosi
Hémisphère Son, sept. 2021

[les] musiciens de L’Itinéraire qui débutent la soirée avec Après Achéloos (2015) d’Adrien Trybucki (tout juste 26 ans), une pièce pour hautbois, violoncelle, vibraphone et électronique de 2015 pour le moins prometteuse. L’écoute se focalise sur le geste énergétique qui forge une matière sonore incandescente, toujours fortement réverbérée. Trybucki cherche la fusion des sources électronique et instrumentale, dans un espace aux marges de la saturation.

Michèle Tosi
ResMusica, oct. 2019

Rapides Diaprés d'Adrien Trybucki se démarque par la maîtrise d'une écriture à la fois sophistiquée et très vivante, où l'électronique en temps réel est véritablement un partenaire polyphonique de la ligne vocale

Pierre Rigaudière
Diapason, juill. 2019

the concert started right on time as the group launched into the electro-acoustic maelstrom of Adrien Trybucki's Infinite Extension (2017), a world premiere of a piece they commissioned. It was a wonderful introduction to their tight ensemble and excellent taste.

Jeremy Shatan
Aneaful, avr. 2019

Avouons notre faible pour Clastes du jeune compositeur de 25 ans Adrien Trybucki, qui séduit spontanément par un équilibre entre impact immédiat des sonorités et complexité rythmique, sans que l'on puisse prétendre avoir épuisé la richesse de l'écriture à la première écoute. Parions que cette pièce entrera dans les classiques de Musicatreize.

Jean-Christophe Le Toquin
ResMusica, févr. 2019

Da gibt es viel zerborstenes Holz – was beim Einstieg am Morgen eine visuell wunderbare Unterstützung ist für Adrien Trybuckis Spira für Streichtrio. Die Komposition des 24-Jährigen verweist mit ihrer harschen und kratzenden Geräuschhaftigkeit auf zersplitterndes Holz und lässt einen darüber nachdenken, wie weit der junge Komponist auf seinem Weg zur Identität schon gekommen ist.

Elisabeth Feller
Aargauer Zeitung, août 2017

sans sentimentalisme, Heroa d'Adrien Trybucki commence avec un grand éclat qui se décompose en mouvements descendants, débris du son orchestral qu'il agence à nouveau – une dramaturgie transparente et efficace

Christoph Haffter
Dissonance, juin 2017

La seconde partie de cette soirée s'ouvre sur une création. Celle d'un jeune compositeur dont il faut absolument noter le nom. […] Une pulsation, comme obsessionnelle, fascine immédiatement. Le rythme soutient, accompagne un séduisant développement pointilliste de la couleur instrumentale. De subtils micro-événements viennent baliser la progression de cette œuvre attachante. Une tension constante habite tout son déroulement que vient conclure un impressionnant crescendo-decrescendo. En quelques minutes, un style authentique s'impose.

Serge Chauzy
ClassicToulouse, mars 2017

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